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    Gaspillage inouï et démarche franchement insolente : 3 minutes 27 d'images qui dérangent et que vous ne verrez donc jamais dans les médias classiques. Sur fond musical en fugue.

    fleche-article3   Rondò Veneziano - In Fuga (Prestige/Magica Melodia, 1991) : pop-up , onglet.

    • brasero 2012.

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  • consommation_mouvementVert

    Quand la vieille femme a choisi le sac en plastique pour ses produits d'épicerie, la caissière lui a reproché de ne pas se mettre au "vert".

    La caissière dit à la femme que la génération de la vieille femme ne comprenait tout simplement pas le mouvement environnementaliste ; que les jeunes allaient payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources !

    La vieille femme s'est excusé auprès d’elle et a expliqué: « Je suis désolée, nous n'avions pas le mouvement vert dans mon temps. »

    Alors qu'elle quittait le magasin, la mine déconfite, la caissière en rajouta : « Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens.  C'est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l'environnement à votre époque ! »

    La vieille dame admît qu'à l'époque, on retournait les bouteilles de lait, les bouteilles de Coke et de bière au magasin.  Le magasin les renvoyait à l'usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau ; on utilisait les mêmes bouteilles à plusieurs reprises.  À cette époque, les bouteilles étaient réellement recyclées, mais on ne connaissait pas le mouvement vert.

    En mon temps, on montait l'escalier: on n'avait pas d'escaliers roulants dans tous les magasins ou dans les bureaux.  On marchait à l'épicerie aussi.  On ne prenait pas un bolide à 300 chevaux-vapeur à chaque fois qu'il fallait se déplacer de deux coins de rue.  Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement vert.

    À l'époque, on lavait les couches de bébé ; on ne connaissait pas les couches jetables.  On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge; pas dans une machine à 2500 watts.  On utilisait l'authentique énergie éolienne et solaire pour sécher les vêtements.

    À l'époque, on recyclait systématiquement les vêtements qui passaient d'un frère ou d'une soeur à l'autre.  C'est vrai ! On ne connaissait pas le mouvement vert.

    À l'époque, on n'avait qu'une TV ou une radio dans la maison; pas une télé dans chaque chambre.  Et la télévision avait un petit écran de la taille d'une boîte de pizza, pas un écran de la taille de l'État du Montana.

    Dans la cuisine, on s'activait pour brasser les plats et pour préparer les repas;  on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques pour tout préparer sans effort.

    Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait des rembourrages comme du papier journal ou de la ouate, pas des bulles en mousse de polystyrène ou que sais-je encore.

    À l'époque, on utilisait du "jus-de-bras" pour tondre le gazon; on n'avait pas de tondeuses à essence auto-propulsées.

    À l'époque, on travaillait fort physiquement; on n'avait pas besoin d'aller dans un club de santé pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l'électricité. Mais, vous avez raison: on ne connaissait pas le mouvement vert.

    On remplissait les plumes fontaine au lieu d'acheter un nouveau stylo; on remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir tout simplement à chaque rasage.  Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement vert.

    À l'époque, les gens prenaient le tramway et les enfants prenaient leur vélo pour se rendre à l'école au lieu d'utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi de 24 heures.

    On avait une prise de courant par pièce, pas une bande multi-prises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d'aujourd'hui.

    La vieille dame avait raison : à son époque, on ne connaissait pas le mouvement vert ; mais on vivait chaque jour de la vie dans le respect de l'environnement.

    • brasero 2012.

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  • manipulationCommerciale

    Le documentaire Spécimen – Tous manipulés de la télévision suisse nous montre comment on peut nous induire en erreur dans le but de consommer toujours plus.

    Des techniques d'induction subtiles mais à la longue opérantes et même conditionnantes. Un homme averti en vaut deux.
     

    fleche-article3  rts.ch/…/2360664-tous-manipules.html   (55 min.)

    • brasero 2012.

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  • Bande dessinée Astérix, "Obélix et compagnie", p.38.

    L’obsolescence programmée ou désuétude planifiée consiste à créer un bien en prévoyant sa date de désuétude, soit indirectement par l'usure des matériaux conçus à cet effet, soit directement par la programmation de composants électroniques simulant une panne effective et définitive.
     

    Une technique marketing qui ne date pas d’hier :

    C’est dans les années 20, au cœur de la vague de production en série, aux grands débuts de la société de consommation telle que nous la connaissons aujourd’hui, qu’est née cette idée qui perdure depuis : l’obsolescence programmée. Concevoir des produits « jetables », des produits dont on réduit volontairement la durée de vie pour en accroître la consommation.

    Cette idée est née au sein d’un groupe d’industriels dénommé « Cartel de Phoebus ». L’ampoule est le premier bien de consommation électrique à en être victime. Il est décrété que sa durée de vie ne dépassera pas 1000 heures alors qu’elle pourrait normalement en compter 2500. C’est ensuite tous les produits électriques et électroniques qui sont ciblés : véhicules, montres, ordinateurs, équipements électroménagers, téléviseurs, etc. Cette technique s’est étendue à tous les biens de consommation, un fait confirmé par les ingénieurs création et développement de grandes entreprises de la filière électronique d’aujourd’hui.

    Une course au profit, un impact écologique outrancier

    L’impact écologique de cette méthode de consommation nous a mené à des dérives dont les pays comme le Ghana ou l’Inde payent les frais. Les pays du sud sont envahis de ces équipements obsolètes et servent de dépotoirs. Ce sont d'ailleurs souvent des enfants qui sont chargés de séparer les composants de nos équipements.

    Cette technique, célée par les grandes marques, est décrite par ceux qui l'osent comme une démarche philanthrope visant à lutter contre la crise et le chômage. Nous le voyons plutôt comme un moyen supplémentaire visant à nous faire consommer à outrance pour le seul bien des entreprises concernées !

    Quelles dates de péremption ?

    • Lave-linge / TV =  ±10 ans
    • Ampoule = ±1000 heures
    • Ordinateur = 3 à 5 ans et/ou ralentissement progressif de l'ensemble amenant sans-cesse l'utilisateur à chercher une machine plus puissante.
    • Pour les accessoires plus accessibles en terme de prix, comme les téléphones portables, ce peut être la durée de vie des batteries conçues pous se vider de plus en plus rapidement.

    Certaines marques plus que d'autres sont passées maîtres dans ces domaines.
     

    fleche-article3

      Prêt à jeter - Obsolessence programmée   (youTube, 1 h.15 min.)
     

    • brasero 2012.

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  • L'article suivant est extrait du magazine Bioinfo n°89 (le magazine belge du mieux-vivre) et parle des nombreux appareils électriques qui nous environnent et qui, une fois éteints, continuent de consommer...

     

    La fée est aussi une sorcière : chaque année, les belges gaspillent sans le savoir l'équivalent de la production éléctrique de 1500 éoliennes. Et tout ça, pour rien ! Comment ? Lisez plutôt ce qu'a découvert un de nos lecteurs, l'ingénieurs informaticien Etienne Devaux.

    Quel ménage belge ne possède pas un lave-linge, du matériel hi-fi, une cafetière éléctrique, quand ce n'est pas un PC avec son imprimante ou un décodeur ? A vrai dire peu. Dès qu'on s'en sert, ces appareils consomment plus ou moins d'énergie. Difficile de faire autrement. Mais le problème n'est pas là. Un grand nombre de ces équipements consomment aussi de l'éléctricité quand ils sont éteints. Vous avez bien lu. Pas en mode veille, mais bien éteints !

    Cela vous laisse pantois ? Vous n'êtes pas les seuls. Il y a quelques mois, Etienne Devaux s'est aperçu aussi de cet incroyable gaspillage. L'homme n'est pas n'importe qui. Ingénieur, informaticien, il a notamment travaillé à la construction de Tihange II et III (ndr.: centrale nucléaire belge), mais il est surtout passionné de l'énergie sous toutes ses formes, et notamment les énergies renouvelables.

    Une polémique lancée en France va mettre la puce à l'oreille d'Etienne Devaux. Le magazine 60 millions de consommateurs révèle en effet que la société Free n'a pas vraiment optimisé la consommation éléctrique de la Freebox qui permet aux utilisateurs de téléphoner via leur connexion ADSL. Branchée 24h/24 celle-ci engloutit 198 KWh par an ! Et si on la coupe, le téléphone ne sonne plus ! Rappelons qu'un téléphone classique lui, ne consomme rien.

    Un grand gaspillage invisible

    En technicien averti, Etienne Devaux fait tout de même le lien entre la Freebox et le décodeur dont il est équipé. Histoire d'en avoir le coeur net, il s'offre pour Noël un petit appareil qui mesure les consommations éléctriques des appareils courants (ndr.: ces économètres sont vendus à partir d'une quinzaine d'euros (2010) dans des magasins de bricolage entre autres, ainsi que sur  www.econologie.com).

    Il teste son décodeur, puis d'autres équipements, juste pour voir. Et là, il tombe des nues : « La B-box de Belgacom TV consomme 35 watts ! Mon vieux PC éteint, 25 watts ! Je n'en revenais pas, j'ai même recommencé plusieurs fois pour être sûr. Mon imprimante, 8 watts. Une cafetière Senseo, 8 watts. Mon lave-linge, sur zéro, 12 watts. Ma chaudière, qui attend juste que mon thermostat lui dise 'démarre' : 24 watts. Mon lave-vaisselle ? A l'arrêt, il consomme 9 watts. En stand by, 6 watts ! Cette consommation est vraiment perdue. Elle ne sert à rien. Mais qu'est-ce que cela représente ? Si trois millions de ménages en Belgique consomment ne fut-ce qu'un watt de cette manière, c'est-à-dire quasi rien, moins qu'une veilleuse, cela représente 3 mégawatts de consommation.
    Pour compenser, il faudrait installer dix éoliennes de puissance moyenne ! C'est violent. Et encore, c'est une hypothèse minimaliste. En moyenne, on pourrait dire que cette consommation perdue monte à 150 watts par ménage (...). Et bien cela équivaut à la production de 1.500 éoliennes ! Et en passant, ça vous coûte aussi 300 euros de plus par an sur votre facture d'éléctricité
    . En vingt ans, une chaudière peut ainsi vous coûter le prix d'une nouvelle installation de chauffage rien qu'avec cette consommation cachée. »

     

    Wattmétre sur prise ou Economètre
    (cliquer pour aggrandir)

     

    Petits gestes, grands effets

    Que conclure de ce petit florilège de chiffres plus étonnants les uns que les autres. Que les concepteurs de la plupart des appareils éléctroménagers se fichent complètement de la consommation de ceux-ci en mode "éteint". Il serait sans doute temps qu'à l'échelon européen ou à défaut national, on édicte des règles en matière de consommation éléctrique. Certains appareils, lorsqu'ils sont éteints, ne consomment d'ailleurs rien. On ne voit pas pourquoi d'autres ne pourraient pas suivre leur exemple.

    Etienne Devaux, lui, va même plus loin : « Nous sommes en-train de nous tirer une balle dans le pied. On subsidie les énergies renouvelables et d'un autre côté on laisse faire ce genre de gaspillage. Ce n'est pas réaliste. »

    En attendant que peut faire le citoyen pour éviter ce gaspillage de watts ? Il peut toujours débrancher la prise des appareils éléctriques lorsqu'il ne les utilises pas. Ma cela peut vite devenir fastidieux. La meilleure solution consiste à relier ceux-ci à un bloc multiprises muni d'un interrupteur à témoin lumineux (à consommation très faible NDLR). Et de couper l'ensemble avant d'aller dormir par exemple.

    Autre solution, relier ses appareils à un programmateur journalier (ndr.: dit aussi timer) qui coupera le courant automatiquement pour la nuit. Un petit geste qui peut engendrer de fameuses économies.

    • brasero 2012.

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