• sourire-nature

    Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup

    Il enrichit ceux qui le reçoivent

    Sans appauvrir ceux qui le donnent

    Il ne dure qu’un instant

    Mais son souvenir est parfois éternel

    Personne n’est assez riche pour s’en passer

    Personne n’est assez pauvre pour ne pas le mériter

    Il crée le bonheur au foyer, soutient les affaires

    Il est le signe sensible de l’amitié

    Un sourire donne du repos à l’être fatigué

    Rend du courage aux plus découragés

    Il ne peut ni s’acheter, ni se prêter, ni se voler

    Car c’est une chose qui n’a de valeur qu’a partir du moment où elle se donne

    Et si quelquefois vous rencontrez une personne qui ne sait plus avoir le sourire

    Soyez généreux, donnez lui le votre

    Car nul n’a autant besoin d’un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres.
     

    Gandhi.

    Source : feeminy.fr

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    A voir dans la même veine :
    La puissante communication du rire
    avec
    Bodhisattva dans le métro

     
     

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    Dans une société où la compétition est de rigueur, où l'incivilité est un mal quotidien, il n'est pas aisé de faire de la bienveillance notre manière d’être permanente. Pourtant, il semblerait que notre équilibre fondamental passe par la gentillesse. 

    Déclarer de quelqu’un qu’il est gentil le fait bien souvent passer pour une personne bête et naïve. Ce glissement de langage commence très tôt : dès la maternelle, les parents veulent que leurs enfants soient forts, compétitifs, en un mot, les meilleurs ! Mais pour ce faire, douceur et altruisme sont bannis : « Tu vas te faire marcher sur les pieds !», « On va profiter de toi », serinent-ils. Et les enfants de se replier sur eux-mêmes, de perdre leur spontanéité à aller vers les autres, de donner en attendant un retour, en bref, de cesser d’être gentils !

    Un principe universel

    On assiste dans notre société, individualiste et égotique, à une augmentation sans précédent des troubles dépressifs et anxieux. Manque de chaleur humaine, absence de présence rassurante et protectrice de l’autre, effritement d’une communauté solidaire et humaine qui donne sens à la vie semblent en être la cause. Le remède ? La gentillesse, autrement dit l’attention et la bienveillance à autrui, tout cela nuancé d’empathie, qui signifie la faculté de ressentir ce que l’autre ressent.

    David Servan-Schreiber, psychiatre, constate que « même si la gentillesse n’a pas bonne cote auprès des psychothérapeutes, plus on en fait preuve avec son patient, plus il progresse ». Françoise, ex-agoraphobe, corrobore ces propos : « Il y a cinq ans, sujette à des attaques de panique terribles, je ne pouvais quasiment plus sortir de chez moi. Je suis allée consulter un psy comportementaliste. Il me pressait : il fallait que je fasse des efforts, que j’arrête de m’apitoyer sur mon sort, que j’accepte mes symptômes. Je l’ai vu pendant plus d’un an. Il n’arrêtait pas de me pousser dans mes retranchements, ne faisant preuve d’aucune douceur ni gentillesse. J’avais toujours l’impression de ne pas en faire assez. Résultat, je n’ai pas avancé d’un iota. Jusqu’au jour où j’ai décidé de changer de psy. Le nouveau était tout l’opposé de l’autre : il m’encourageait, me félicitait, me donnait confiance en moi en dédramatisant les choses. En moins d’un an, je me suis totalement débarrassée de ma phobie ! »

    La gentillesse, faite de présence sincère et altruiste, constitue un excellent rempart contre bon nombre de maladies. Par opposition, la solitude est mère de bien des maux. C’est ce que montre une étude menée sur près de trois mille personnes (1) : les personnes seules ou mal entourées souffrent de deux à trois fois plus de maladies : arthrite,  infarctus, crise cardiaque, cancer, problème pulmonaire. D’autres recherches indiquent que pour retarder l’évolution des maladies neurodégénératives, il faut multiplier les liens, les interactions et rester ouvert sur le monde. Enfin, deux études, l’une suédoise, l’autre finlandaise, concluent que le risque de mortalité précoce est entre trois et quatre fois plus élevé lorsque les personnes souffrent de solitude.

    L’écrivain Aldous Huxley déclarait : « On me demande souvent quelle est la technique la plus efficace pour améliorer sa vie, il est un peu embarrassant d’avouer après des années de recherches et d’expérimentations que la meilleure réponse est : soyez juste un peu plus gentil ». Le Dalaï-lama, qui proclame que « [sa] religion est la gentillesse », partage bien évidemment cette analyse. Un principe universel !

    La bienveillance propice à la productivité

    Il en va de même au travail. Le fait d’être gentil permet des collaborations fructueuses. Forte de ce constat, Juliette Tournand a élaboré une méthode développée dans un livre, La stratégie de la bienveillance. Elle s’est, en effet, aperçue que les rapports de force si prégnants dans le monde de l’entreprise créaient des tensions et se révélaient finalement improductifs. D’où la nécessité pour les responsables d’entreprise d’établir des échanges, qualifiés de « gagnant-gagnant », basés sur l’écoute de l’autre et l’acceptation des diverses personnalités. Christophe, commercial, raconte son expérience : « Il y a quelques années, je travaillais dans une société où seul le profit comptait. Peu importait que les employés travaillent en bonne harmonie ou se sentent bien. Il en fallait toujours plus. Et notre chef d’équipe s’arrangeait pour nous mettre en compétition les uns avec les autres. L’ambiance était devenue tellement exécrable que les salariés ne restaient jamais longtemps. Entre-nous, je me demande comment j’ai fait pour tenir le coup. J’étais exténué et démotivé. Le turn-over ne facilitait pas la productivité. Loin de là : nous n’arrivions jamais à atteindre les objectifs ! Puis le chef d’équipe a changé : Le nouveau s’est révélé être une personne extrêmement gentille, très à l’écoute de nos besoins, de nos soucis et qui ne faisait pas cas de sa position hiérarchique. En quelques mois, la situation de l’entreprise s’est considérablement améliorée, au niveau de l’ambiance et des résultats ! »

    À cette époque des vœux, un seul et unique souhait : que l’an neuf vous apporte santé et gentillesse !

    Sophie Madoun
    www.medecines-douces.com

     

    (1) : Étude de Tecumseh réalisée par le Dr Allen Nichols et parue dans American Journal of Clinical Nutrition en 1979.

       

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  • Coopération-Réciprocité-Pardon

    En 1974, le philosophe et pédagogue Anatol Rapaport de l'université de Toronto émet l'idée que la manière la plus efficace de se comporter vis-à-vis d'autrui est : 1. la coopération, 2. la réciprocité, 3. le pardon.

    C'est-à-dire que lorsqu'un individu, ou une structure, ou un groupe rencontre d'autres individus, structure ou groupe, il a tout intêret à rechercher une alliance. Ensuite il importe, selon la rêgle de réciprocité, de donner à l'autre en fonction de ce que l'on reçoit. Si l'autre aide, on l'aide ; si l'autre agresse, il faut l'agresser en retour, de la même manière et avec la même intensité. Enfin il faut pardonner et proposer de nouveau la coopération.

    En 1979, le mathématicien Robert Axelrod organisa un tournoi entre logiciels autonomes capables de se comporter comme des êtres vivants. Une seule contrainte : chaque programme devait être équipé d'une routine de communication, sous-programme lui permettant de discuter avec ses voisins.

    Robert Axelrod reçu 14 disquettes de programmes envoyées par des collègues, universitaires également intéressés par ce tournoi. Chaque programme proposait des lois différentes de comportement (pour les plus simples, deux lignes de code de conduite, pour les plus complexes, une centaine). Le but étant d'accumuler un maximum de points.

    Certains programmes avaient pour règle d'exploiter au plus vite l'autre, de lui voler ses points puis de changer de partenaires. D'autres essayaient de se débrouiller seuls, gardant précieusement leurs points et fuyant tout contact avec ceux susceptibles de les voler. Il y avait des règles du type : "Si l'autre est hostile, l'avertir qu'il doit modifier son comportement puis procéder à une punition." ou encore : "Coopérer puis trahir par surprise."

    Chaque programme fut opposé 200 fois à chacun des autres concurrents. Celui d'Anatol Rapaport, équipé du comportement CRP (Coopération-Réciprocité-Pardon), battit tous les autres.

    Encore plus fort : le programme CRP, placé cette fois en vrac au milieu des autres, était au début perdant devant les programmes agressifs, mais il finit par être victorieux puis même "contagieux" au fur et à mesure qu'on lui laissa du temps. Les programmes voisins, constatant qu'il était le plus efficace pour accumuler des points, alignèrent en effet leur attitude sur la sienne. A la longue la méthode est payante. Ce n'est pas de la gentillesse, il y va juste de votre propre intêret démontré par l'informatique.

     L'encyclopédie du savoir relatif et absolu, Bernard WERBER

       

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  • milgram

    L'expérience de Milgram (université de Yale, U.S.A.) est présentée comme l'étude scientifique de l'efficacité de la punition sur l'apprentissage, par décharges électriques progressives jusqu'à être franchement soufflantes.

    Ce qu'elle dévoile en définitive est inattendu, voire stupéfiant.

    Extrait vidéo de 20 mn. de l'expérience, à travers le film « I comme Icare » d''Henri Verneuil (1979) :





       

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